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Montpellier, une des villes qui résiste le mieux dans le milieu de l'immobilier face à la crise sanitaire !

Rédigé par WebEditor | 8 nov. 2020 09:40:00
Le 3e trimestre s’est terminé sur une note positive pour le marché de l’immobilier d’entreprise montpelliérain. Malgré un contexte économique et sanitaire complexe, 17 800 m2 de bureaux et 12 900 m2 de locaux d’activités ont été commercialisés. Des résultats en forte hausse par rapport à la même période il y a un an.

Tout ne serait donc pas morose ? Alors que la France s'est reconfinée, les professionnels de l'immobilier d'entreprise affichent quelques raisons d'être optimistes grâce aux chiffres du 3e trimestre 2020 sur le marché montpelliérain.

Malgré un contexte économique général encore difficile, l'observatoire de l'immobilier d'entreprise de la métropole montpelliéraine enregistre 17 800 m2 de bureaux et 12 900 m2 de locaux d'activités placés. Des résultats en forte hausse par rapport à la même période il y a un an : + 60 % pour les bureaux et + 155 % pour les locaux d'activités.

Selon une étude, l’estimateur immobilier en ligne indique que les prix moyens du mètre carré se sont déjà stabilisés dans les onze métropoles les plus peuplées : -0,1% au cours du mois de septembre. Dans le détail, ils baisseraient même légèrement à Paris (-0,5% sur le mois de septembre), Lille (-0,4%), Lyon (-0,2%), Toulouse (-0,3%), Montpellier (-0,6%) et Nice (-0,5%). “Ces chiffres attestent bien d’un nouveau cycle pour le marché immobilier, interprète le groupe. La fièvre acheteuse du printemps et de l’été apparaît bel et bien terminée.” 
 
 
Le reconfinement attise de nouveau l'angoisse des professionnels. Les agences immobilières ont dû fermer leurs portes aux vendeurs et acheteurs a minima jusqu'au 1er décembre. Le marché est mécaniquement grippé, puisque seules les visites virtuelles restent autorisées. Comparimmoneuf fait parti de ces entreprises qui ont l'opportunité de pouvoir interagir avec ses clients même à distance. La possibilité de prendre rendez-vous et de visiter les logements neufs est disponible depuis pas mal de temps (et cela avant le confinement de mars 2020).
 

Le secteur immobilier est habitué aux variations de courbes. Le dernier choc encaissé s'est inscrit dans les années qui ont suivi 2008. Mais comme il se le répète à l'envi, la pierre reste une valeur-refuge et les marchés immobiliers conservent une robustesse et une résilience qui ont déjà fait leurs preuves.

Mais cette crise sanitaire générée par le déferlement du Covid-19 sur la planète, qui paralyse l'économie et confine les gens chez eux, confronte le secteur à des obstacles singuliers et inédits.

Tous les acteurs sont à l'arrêt ou fonctionnent en mode dégradé.

« Les agences immobilières sont fermées depuis le 16 mars, témoigne Norbert Bachevalier, le président de la FNAIM Hérault. Les sites internet où sont référencés les biens immobiliers sont mis à jour et on maintient un lien avec les vendeurs. On ne veut pas se faire dénoncer les mandats. Pour les biens entrants, on fait un peu de prospection sur notre réseau... Notre inquiétude, ce sont les petites agences qui n'ont pas d'activité de syndic et ne font que de la transaction immobilière. Elles représentent 40 à 50 % des agences du département... »

Visites en visioconférence  

Les visites de biens mis à la vente sont formellement interdites pendant le confinement. Sauf entre professionnels.

La période de (re)confinement a, comme au printemps dernier, engendré des perturbations dans les activités des professionnels de l'immobilier, un secteur particulièrement dynamique sur la région.

Le contexte impose, en effet, une réorganisation de ce qui est pratiqué en temps normal. "La gestion locative et le syndic continuent de fonctionner normalement", précise Sarah Galibert-Martin, présidente de la Fnaim du Gard, qui regroupe les agences immobilières du département.

C'est pour cela que nous avons mis en place le système de visioconférence afin de pouvoir échanger, partager et vous conseiller sur votre bien immobilier neuf que vous souhaitez acquérir.

La "radiation" en cas de récidive

Si les agences continuent à fonctionner normalement, elles ne peuvent, en revanche, accueillir du public. "C'est formellement interdit", insiste la responsable gardoise. Tout comme sont d'ailleurs interdites les visites de biens mis à la vente. "Sur l'attestation que l'on doit remplir pour sortir, il n'y a aucune case concernant la visite d'un bien que l'on projette d'acheter", rappelle-t-elle.

En cas d'infraction à cette interdiction, outre l'amende que devra s'acquitter le candidat à l'acquisition, le professionnel risque, lui, d'être inquiété. "Cela peut aller jusqu'à la radiation en cas de récidive", enfonce Sarah Galibert-Martin.

Les alertes du ministère

Si les dirigeants du secteur montent au créneau, appuyés en cela par les remarques issues du ministère du Logement, c'est parce qu'il a été observé des manquements. "Chaque professionnel doit faire preuve de responsabilité. Personne ne doit tenter de faire visiter un bien en vente à un candidat à l'accession à la propriété. C'est faire prendre un risque inutile", insiste-t-elle encore.

Seules les visites entre professionnels sont autorisées. Comme pour la vente d'un local commercial, par exemple : un agent immobilier peut le faire visiter à un confrère dans le cadre d'une démarche de relais de la vente.

 

Une visite dans le cas d'une estimation d'un bien

Sont également autorisées les expertises (un professionnel a alors le droit de se rendre chez un particulier), les avis de valeur (les estimations de biens) ou encore les prises de mandat lorsqu'un vendeur fait appel à un professionnel.

Pour autant, les activités des agences immobilières se poursuivent. "Nous avons toujours des biens à la vente et on renseigne les candidats par téléphone. Ou, pour ceux qui en sont équipés, par des visites virtuelles".